Janis Vilumovs est un modèle masculin international originaire de Lettonie.
Journaliste : Quand avez-vous commencé à poser et comment ?
Janis Vilumovs : J'ai été repéré en ligne à l'âge de 15 ans et à ce moment-là, je n'étais pas vraiment intéressé par la vie de mannequin. Je jouais au basket et je n'avais pas beaucoup de connaissances sur les standards des modèles masculins et sur l'industrie de la mode en général. J'ai été engagé pour la première fois en Finlande, pour une réservation directe, et c'est ainsi que ma carrière a commencé. J'ai alors réalisé que j'avais trouvé un moyen de voyager et de gagner de l'argent en même temps. J'ai donc franchi l'étape suivante et suis allée à la semaine de la mode de Milan le même été. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à être mannequin à plein temps.
J : Quels sont vos passe-temps ?
Janis Vilumovs : Mes passe-temps changent constamment, mais dernièrement, j'ai appris des langues comme le russe ainsi que l'espagnol. Je fais aussi toujours beaucoup de sport, comme le basket. J'ai joué durant plus de dix ans, arrêter définitivement est impossible pour moi, malgré mes problèmes de dos qui ont été, en partie, la raison pour laquelle j'ai arrêté de jouer. Je retrouve parfois mes anciens coéquipiers lorsque je suis de retour dans ma ville natale pour jouer au basket. J'aime la nature et j'aime me promener avec mon épouse. Mais ma plus grande passion parmi mes passe-temps, je dirais que c'est la pêche, mon père et moi y allons ensemble depuis que j'ai six ans.
J : Votre conception du secteur a-t-elle changé depuis que vous avez commencé ?
Janis Vilumovs : Oui, radicalement ! C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît. Parce que les gens ne voient que le résultat sur les podiums durant les semaines de la mode ou les tournages de campagnes. Mais ils n'ont aucune idée de tous les efforts que les mannequins, les stylistes et le reste de l'équipe ont investis dans un tel spectacle.
J : Trouvez-vous facile de maintenir l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
Janis Vilumovs : Cela dépend vraiment de la période. Je n'ai aucun problème pour rester motivé et profiter de chaque jour de mon travail. Mais lorsque vous arrivez à un point sur lequel vous travaillez durant plus de 3-4 jours, et sur 10-12 heures par jour, cela commence à devenir plus difficile. Mais j'essaie toujours d'éloigner la fatigue en discutant avec mon épouse, en écoutant de la musique ou en lisant. Ces derniers temps, je préfère les longues courses après une journée de travail, ce qui me permet d'être un peu seul, d'écouter de la musique et de me détendre.
J : Vous êtes-vous habitué au fait que vous ne savez pas réellement ce que vous allez faire dans les trois prochains jours ?
Janis Vilumovs : Oui, je le suis enfin. J'ai choisi cette profession et je garde toujours cela à l'esprit. Si je prévois de voyager quelque part ou de faire quoi que ce soit d'autre, je contacte mon médecin traitant pour lui faire part de mes projets, afin que nous puissions en discuter ensemble.
J : Qui ont été, ou sont, vos icônes ?
Janis Vilumovs : Ma femme et mes parents ! Il n'y a pas de mots pour décrire l'amour et la foi qu'ils ont en moi. À certains moments, je ne crois pas nécessairement beaucoup en moi et dans ces moments-là, je sais qu'il y a ces trois personnes qui vont me reconstruire.
J'aime aussi Will Smith, sa façon de penser est très inspirante pour moi. Sa manière de voir la vie est impressionnante. Il y a aussi beaucoup d'autres personnes à citer, comme David Beckham, Kobe Bryant et Bruce Lee.
J : Collectionnez-vous tous les magazines dans lesquels vous apparaissez ?
Janis Vilumovs : Oui, j'essaie. J'en ai quelques-uns, mais pas tous, bien sûr. J'ai des numéros de GQ Allemagne, Wonderland, 10 Men, Hero, Vogue Italie et Bullet Magazine. Je dirais que c'est plutôt le passe-temps de ma mère, elle aime les avoir et je les achète pour elle.
J : Lorsque vous voyagez, quels sont les cinq objets que vous devez absolument emporter ?
Janis Vilumovs : Ma photo de famille, un ordinateur portable, bien sûr ma brosse à dents, mon téléphone puis quelques livres ou magazines.
J : Quel est l'objectif que vous n'avez pas encore atteint, mais que vous espérez atteindre ?
Janis Vilumovs : Mon objectif est de commencer et de terminer l'université et de devenir responsable marketing. J'aimerais travailler sur des projets publicitaires et faire un travail créatif pour gagner ma vie.
Pour ce qui est du mannequinat, je dirais que mon rêve serait vraiment de devenir l'égérie d'une ligne de parfum pour me voir sur un panneau d'affichage à Times Square. J'aime la façon dont Armani montre les qualités de sa marque, tout comme Gucci, Fendi et Versace.
J : Quelle est votre direction préférée, disons... la plus mémorable qu'un photographe vous ait donnée ?
Janis Vilumovs : Je me souviens de ma première séance d'essai à Milan, où je devais me rendre sur le lieu prévu, directement après être descendu de l'avion. Le photographe m'a dit ce que je devais faire et une fois que nous avons eu terminé, il m'a dit : "Tu sais, il y aura souvent des moments où tu ne sauras pas forcément quoi faire, ou comment faire. Ne panique pas, fais ce que je t'ai dit aujourd'hui et tout ira bien !". Et honnêtement, ces quelques conseils qu'il m'a donnés, je les utilise encore à certains moments quand je travaille.
J : Si vous ne deviez porter qu'un seul créateur, lequel serait-ce ?
Janis Vilumovs : Ce serait Tom Ford. J'admire sa ponctualité, sa précision et sa passion de la perfection. Sa façon unique d'exprimer la mode est impressionnante et j'adorerais avoir un costume sur mesure un jour.
J : Quels conseils donneriez-vous à ceux qui débutent dans le métier de mannequin ?
Janis Vilumovs : Soyez patients et prêts à tout moment, car vous ne savez jamais quand votre chance se présentera.
J : Merci pour votre temps, Janis ! Notre agence à Zurich, en Suisse, vous souhaite le meilleur !